Le 3 juillet 2024 à Abidjan, deux études portant sur les filières viables de valorisation des déchets solides dans le District Autonome d’Abidjan et le financement durable de la gestion des déchets solides en Côte d’Ivoire ont été présentées par des consultants internationaux, dans le cadre du Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (PARU).
Soutenu par la Banque mondiale, le PARU prévoit la construction de trois centres d’enfouissement technique et de centres de transfert et de tri dans plusieurs localités dont Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, et Ferkessédougou, représentant un investissement de 124 millions de dollars (soit environ 75 milliards de FCFA) pour moderniser les infrastructures de gestion des déchets.
Les recherches insistent sur l’importance de développer des filières de recyclage viables afin de réduire les déchets enfouis, d’allonger la durée de vie des sites d’enfouissement, de créer des emplois verts, et de contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Vivien Deparday, spécialiste principal en développement urbain en charge du PARU à la Banque mondiale, a souligné l’engagement continu de l’institution à soutenir la Côte d’Ivoire dans cette initiative, en mettant l’accent sur la nécessité de la séparation des déchets à la source et du financement durable des projets de valorisation.
Ces études marquent une avancée significative vers une politique nationale ambitieuse et durable en matière de salubrité, combinant modernisation des infrastructures, économie circulaire et respect de l’environnement pour améliorer le bien-être des populations et préserver les ressources naturelles du pays.